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Avec Køuples, Stephan Grögler réussit le pari de sortir l'opéra de son ghetto...Stephan Grögler renouvelle le spectacle d'opéra par des formes légères, mobiles et modulables pour explorer des lieux et des formats délaissés par les grands acteurs du genre...Loin de n'être qu'un marché de gosiers, l'art lyrique est aussi une performance scénique alerte que les plus jeunes ne pourront taxer de poussiéreuse, ce que les classes de secondaire, dans le public de ce jeudi soir,ne démentiront pas.
Parodie pétillante et vintage d’une histoire de Køuples, le metteur en scène Stephan Grögler et le musicien Nicolas Farine créent un spectacle pétillant et parodique à partir de trois œuvres se moquant des querelles et de l’amour d’un couple bourgeois en pleines seventies.. il conquiert et ravit par son originalité et la qualité de ses références tout en restant très accessible à tous.
Une pépite pétillante, drôle, vintage, élégante et musicalement tellement réussi… Kouples est au malicieux et inattendu. Un très beau travail de Stephan Grögler et de toute son équipe. C’est excellent !Bravo !
Ce qui frappe dans cette création, c’est la précision avec laquelle les protagonistes investissent la scène. Elle( Gaëlle Méchaly) et Lui (Ronan Debois) secondés par le pianiste (Nicolas Farine) à tout faire (tantôt majordome, tantôt femme de ménage et tantôt encore tante de Madame), nous emmènent dans un délire loufoque parfaitement minuté. Les scènes se succèdent avec énergie et à propos théâtral sans le moindre accroc.
Certes, à l’opéra, les rythmes musicaux et les contraintes de chant limitent la débauche gestuelle que de tels vaudevilles revendiquent dans le théâtre parlé. Mais, grâce à sa direction d’acteurs, en utilisant pertinemment les très bonnes aptitudes de ses protagonistes, Stephan Grögler conserve à son spectacle toute la légèreté et le pétillant des livrets.
Brio, intelligence, humour,... Dextérité dans la mise en scène et sensibilité dans l’interprétation,... Tous les ingrédients étaient là pour surprendre et enchanter. Et ce n’est pas sans sourire que nous avons vu nos publicités passées « à la moulinette » de votre humour.
Køuples, c’est une trilogie trépidante sur le cas du couple avec de l’eau – barrée – dans le gaz…Spectacle chanté à la perfection dans l’esprit d’un opéra-bouffe survitaminé, Køuples serait un Feydeau sous hallucinogène, un vaudeville pop-art, une machinerie délirante remontée comme un coucou suisse.
Ces trois petits opéras sont réalisés avec brio dans tous leur aspects: musique, esthétique, mise en scène chorégraphiée, interprétation. Grand bravo à Gaëlle Méchaly et son partenaire Ronan Debois, à Nicolas Farine véritable " Fregoli" ...Quel amusement de voir revisitée l'atmosphère des années 60-70 tant par les costumes que par la vidéo. Le malicieux "éloge du tabac" dans "Le secret de Suzanne" qui clôt le spectacle avec une petite note "politiquement incorrecte" ajoute un piment supplémen
Profanes, nous avons découvert une première approche de l’opéra par cet excellent et innovant spectacle plein de subtilités et riche en références à la culture des années 70. Une superbe performance vocale et un très bon jeu de scènes des artistes. Quant à la mise en scène, elle est pleine d’innovations techniques et d’originalités visuelles et sonores. Un opéra enfin à la portée de tous !
Kouples nous plonge dans ce passé si proche avec délicatesse et inventivité. Vitalité musicale, virtuosité vocale, humour, nostalgie et quelques folies sonores et visuelles sont au menu de ce festin qui se consomme sans modération.
Je voulais vous remercier et vous féliciter pour le délicieux spectacle auquel le groupe '' littérature et société '' (classe de 2d) du lycée Agora a assisté vendredi soir. Je souhaite à Kouples tout le succès que votre talent mérite !
L’idée de cet Opéra était originale et nous a agréablement surpris. Le décor avec ses écrans s’adapte bien aux histoires, les costumes recherchés, colorés qui plongent dans les années 60 et la publicité des Années 70 comme celle de M. Propre (encore utilisé à la maison) ; c’était très beau. Nous avons aussi aimé les très jolies parties du piano qui illustrait bien les situations, les actions…le Pianiste burlesque qui se tournait vers le public ajoutait de l’humour et de la vivacité au spectacle…
Merci pour ce beau moment passé. C’était la première fois que je voyais un spectacle lyrique sous une forme « légère » comme on en a l’habitude en théâtre. J’ai apprécié qu’on puisse entendre ce répertoire ainsi avec cet humour, cette proximité et cette qualité artistique… Je sais que le professeur de chant qui était présent était très heureux que ses élèves aient vu le spectacle.
Un spectacle surprenant, inventif et drôle que mon fils de 5 ans et moi avons écouté avec beaucoup de plaisir. La mise en scène vivante et colorée met en valeur l’œuvre musicale accessible et ludique. Un excellent moment! Alexandra Tubiana & Léonard
Bravo encore pour ce très beau spectacle magnifiquement mené. Le trio fonctionne très bien, chacun jouant son rôle avec justesse et brio. Bravo a Stephan Grögler pour la conception et la mise en forme du spectacle, très vivant, fin et sophistiqué dans sa loufoquerie.
Poignant, bouleversant, rude la Rose blanche remue très fort et très profondément...La mise en scène de Stephan Grögler confirme les qualités d’un maître d’œuvre aguerri jamais tenté par la facilité.
Des moments d’intense émotion et de bouleversantes beautés... le metteur en scène a choisi la sobriété et l’intériorité qui s’imposaient dans ce cas et dans ces lieux.
la proposition scénique se révèle admirable, tant elle plonge le spectateur dans un sentiment d’oppression et d’angoisse, sentiment que partagent sous nos yeux les deux protagonistes, voués à une imminente mise à mort par décapitation. Le décor unique, conçu par le metteur en scène lui-même, est réduit à un simple sol de terre battue qu’un haut mur en béton vient barrer. L’eau qui en suinte ponctue les allers et retours des deux personnages dans cet univers clos d’où transpire la mort(...)
Dans la mise en scène symbolique de Stephan Grögler, les deux chanteurs touchent et font partager le destin de jeunes gens qui moururent pour avoir résisté.
Loin de la grandiloquence de l’opéra traditionnel, le metteur en scène a fait le choix de la proximité et de l’épure maximale.
Un dispositif aussi simple qu’efficasse et de subtils jeux de lumières permettent des échappées oniriques hors de cet univers étouffant, la cellule devenant soudain fôret, chemin de montagene ou horizon lointain, intelligent équivalent visuel au lyrisme de certains passages du texte. Très bien dirigés scéniquement et musicalement, les deux chanteurs impressionnent par leur jeunesse et leur crédibilité physique, leur engagement émotionel sans faille, leur maitrise technique. Voici un spectacle de
Et ce texte parlé autant que chanté est porté seulement par deux interprètes. Mais quels interprètes ! La soprano Elizabeth Bailey porte avec incandescence les tourments de Sophie. Le baryton Armando Noguera donne toute la gravité au sort de Hans. Leur interprétation, drapée par une musique en parfaite symbiose, transmet une émotion inouïe. Le travail sur les ombres et les lumières, signé Didier Henry, habille à la perfection la scénographie de Stephan Grögler.
Confiée au Suisse Stephan Grögler, la proposition scénique se révèle admirable, tant elle plonge le spectateur dans un sentiment d’oppression et d’angoisse, sentiment que partagent sous nos yeux les deux protagonistes, voués à une imminente mise à mort par décapitation. Le décor unique, conçu par le metteur en scène lui-même, est réduit à un simple sol de terre battue qu’un haut mur en béton vient barrer. ..
Toute l’intelligence du programme réside dans le choix de mélodies d’apparence enfantine, mais qui renferment pour certaines une incroyable gravité. Il faut souligner aussi l’ingénieuse mise en espace de Stephan Grögler qui joue de la frontière ténue entre l’ingénuité et la méchanceté…Un spectacle qui fait découvrir aux enfants l’art lyrique et la mélodie française en leur offrant une belle qualité d’interprétation et un théâtre intelligent où l’on rit parfois jaune, comme les grands !
Une Fantaisie talentueuse à applaudir d'urgence...TTT Bravo
Gaëlle Méchaly a choisi la meilleure voie animer les esprits enfantins sans faire de l'animation scolaire.De la même manière qu'elle sait jouer l'enfant, elle ne doute pas que les enfants puissent se comporter en adultes...
À voir absolument à Paris ...coup de coeur
...Ils interprètent avec justesse un répertoire classique mêlant l'humour et la comédie avec une dextérité déconcertante
...Gaëlle Méchaly ne se contente pas d'user un soprano chaud et corcé elle se plie au souhait du metteur en scène de maintenir l'attention avec des numéros qui s'enchainent comme dans une pochette surprise ...et donne beaucoup d'énergie à un spectacle intelligent. Bravo !
Gaëlle Mechaly (chant) et Ezequiel Spucches (piano) s’amusent comme des enfants, à courir, sauter, se déguiser, jouer à quatre mains... ils ne tiennent pas en place ! La musique devient ainsi prétexte à un jeu permanent entre deux complices.
L'atypique hommage à la Môme Piaf des Tiger Lillies…Un pari étonnamment réussi .
Un programme ambitieux...l'espace scénique semble vouloir nous en raconter plus que ce que la demi-ombre nous laisse entrapercevoir. Même si le spectateur est assis passivement à la périphérie de cette île illuminée et sombre, on se sent au centre de l'action... Il y a des sons aulieu des pierres tombales, des sphères lumineuses anonymes s'élevant sur des tiges, sortes de feux follets dans l'obscurité; un jardin sans Éden…
Lorenz Hasler et son ensemble ainsi que l'enchanteresse soprano Gaëlle Méchaly interprètent ce répertoire avec une grande finesse...un répertoire choisi et arrangé avec une grande subtilité...
Ce spectacle rompt avec la forme traditionnelle de concert et offre à travers son décor alternatif aux spectateurs la possibilité de participer directement et d’une manière intime aux événements. La réalisation scénique de Stephan Grögler est très convaincante, elle est à la hauteur de ce que l'on peut attendre pour traiter ce délicat sujet ...
Mais comment représenter l’art en enfer sur une scène de théâtre ? Stephan Grögler vraisemblablement a réussi l’impossible. On est saisi, ébranlé, parfois même enthousiasmé par sa production. Als Ob…suggère la terreur mais à la différence avec un film comme « Le pianiste » de R.Polanski ou « Le Ghetto » de Sobols la violence n’est jamais montré, elle est seulement suggéré ce qui laisse des traces beaucoup plus profondes.
À la place d’un choc brutal on est encouragé à réfléchir et on ressent toute la beauté intrinsèque à cette musique. C’est sûrement le plus bel hommage que « nous » les générations d’après Guerre pouvons donner aux victimes du régime nazi.
Le plus étonnant dans cette soirée est la symbiose totale qui existe entre Gaëlle Méchaly à la forte personnalité et I Salonisti cette ensemble constitué depuis tant d’années, une communion qu’ils ont acquise lors des répétitions mais aussi grâce à leur maturité artistique qui permet cette unité sur scène.
Ein 90-minütiges Programm, welches unter die Haut geht. «Es geht unglaublich tief, diese Stimmung… » sagt ein Konzertbesucher. Und eine Frau ergänzt: «Es war wunderschön. Ich war sehr aufgewühlt, mir kamen fast die Tränen».
La mise en scène très éfficace de Stephan Grögler dans un beau décor aux lumières tamisées, permettait à l'excellente soprane Gaëlle Méchaly de s'adresser presque individuellement à chaque spectateur comme si elle lui racontait une histoire, sa voix pure expressive nous entrainait au coeur de voyage insolite vers les pays des ancêtres bibliques...il y a mille trèsors dans ce spectacle, poétique, intimiste, plein de couleurs d'émotions et de belles images. On s'en souviendra longtemps.
Qu’elle soit chamarée ou téllurique, éthérée ou opulente, la musique de Thierry Pécou cet orpailleur du globe est un appel lancé vers l’auditeur, semblant inciter l’homme à se souvenir de ses racines et de la Nature qui l’entoure.
Sefarad's a conquis les nombreux auditeurs réunis à l'atelier Théâtre de Cornouailles....Toute ces mélodies au charmes indéniables ont inspiré le compositeur Thierry Pérou..Tout nous faisaient entrer dans un monde chaleureux où l'on parlait araméen, arabe, et cette langue mélodieuse aux accents quelquefois rocailleux, faites de mélange des cultures.
La chanteuse use de toute la palette des sentiments en traversant un répertoire familier et emporte le spectateur vers un orient mythique. En mêlant ce décor contemporain aux chants issus d'une tradition ancestrale, le metteur en scène a souhaité ne pas enfermer le public dans des codes, des formes trop définissables, afin de lui permettre de ressentir par lui-même le plaisir du partage, la richesse des mélanges… Une expérience émouvante, entre joie et mélancolie.
Thierry Pécou est un compositeur de musique contemporaine. Du genre tour du monde plutôt que tour d’ivoire...
Le pari audacieux de marier le Schoenberg de 1912 aux nuits Berlinoises des années 1930 impose le sentiment non pas d’une parenté, mais d’une proximité, les deux faces d’une même nuit… C’est par le côté que l’on entre dans le Grand-Théâtre dans le hall les spectateurs y patientent, dans l’escalier …Haut-de-forme, costume noir, garçonne...Julia Migenes survient ,et interprète quelques chansons en vogue dans les cabarets Berlinois des années 30, dont la revue Alles Schwindel
Le public est invité ensuite à entrer dans la salle, où certains spectateurs se retrouvent sur scène, faisant face aux autres, pour mieux réstituer la proximité et l’intimité du cabaret. A l’avant de la scène , fortement relevée pour marquer une déclivité, le décor est un complexe, jeu de lumière. Celles que déploient des piquets, disposés comme un petit sentier. Sur ces piquets, des boules vibrent, s’éteignent et s’illuminent de manière interactive en réagissant à la voix.
Ces lumières évoquent des étoiles, bien sûr , mais aussi, lorsque le noir se fait, par leur rondeur suspendue, des œufs de poisson flottant entre deux eaux, ce qui accentue l’étrangetélunaire du dispositif…Quelques notes appellent les souvenirs incandescents du mythique Ange Bleue (Der Blaue Engel)…la lumière est alors chaleureuse, avec des rouges presque agréssifs, la soliste assurant parfaitement le verbe haut perché de la meneuse de revue.
La réussite de ce «Pierrot lunaire» est dans la performance de Julia Migenes, dans le poids rayonnant de sa présence tant dans la musique de Schonberg que dans la chanson de cabaret…dans les exécutions du Swiss Global Chamber ensemble et dans la mise en scène et les folies scénographiques de Stephan Grögler.